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Tuesday, September 1, 2020

De Dongala à Ndinga Mbo : au Congo, plumes acérées et gardiens de la mémoire - Jeune Afrique

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De Pointe-Noire à Brazza, depuis des décennies, les Congolais se distinguent pour leur aptitude hors normes pour les lettres, l’histoire et les arts plastiques. Portraits d’intellectuels et d’artistes souvent engagés.

Terre d’écrivains, le Congo compte un nombre très au-dessus de la moyenne d’auteurs reconnus : des poètes, tels Tchicaya U Tam’si et Jean-Baptiste Tati Loutard, et des romanciers « multiprimés », parmi lesquels Sony Labou Tansi, Henri Lopes et Alain Mabanckou. Si elle est prolifique, la littérature congolaise est aussi et souvent engagée et très critique envers la société.

Emmanuel Dongala, le libre penseur

En témoigne l’œuvre d’Emmanuel Dongala, qui reflète son souci constant de vérité et de justice. Né d’un père congolais et d’une mère centrafricaine, Dongala a été professeur de chimie à Brazzaville, avant de s’exiler en 1998 aux États-Unis, où il enseigne la littérature francophone.

Sa liberté de pensée lui a valu d’être censuré au Congo. Ce fut le cas de son premier roman, Un Fusil dans la main, un poème dans la poche (1973), dans lequel il se moque des dirigeants congolais et du parti unique.

Dans Photo de groupe au bord du fleuve (2010, prix Virilo 2010 et prix Ahmadou-Kourouma 2011), Dongala met en scène une quinzaine de femmes luttant contre l’injustice faite à leur travail, sous-payé.

Même souci de justice dans La Sonate à Bridgetower (2017, prix Montesquieu 2018), dans lequel il rétablit la véritable histoire de cette sonate écrite non pour Rodolphe Kreustzer, mais pour George Bridgetower, un violoniste prodige né en 1778 d’une mère polonaise et d’un père originaire de La Barbade.




September 01, 2020 at 07:31PM
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